Vie au travail
Planning IT et travail hybride : la fin du 9h-18h ?
Le 9h-18h a longtemps rythmé la vie de bureau. Mais à l’heure du travail hybride et des nouvelles attentes des salariés, ce modèle est en passe de devenir obsolète. Dans l’IT, où la productivité se mesure davantage en livraisons qu’en heures de présence, la flexibilité n’est plus un luxe : c’est un impératif.

La flexibilité, nouvel atout RH
Le « 3 jours au bureau, 2 jours à distance » est devenu un classique, mais il ne s’agit que d’un modèle parmi d’autres. Certaines entreprises expérimentent des semaines alternées (une semaine sur site, une autre en télétravail), d’autres instaurent des plages de disponibilité communes, par exemple entre 10h et 16h, laissant le reste libre d’aménagement.
Dans l’IT, cette flexibilité fait sens : les développeurs, data analysts ou ingénieurs réseau travaillent souvent sur des tâches asynchrones. Comme on l’entend souvent dans les équipes : « Ce qui compte, c’est la livraison du projet, pas le nombre d’heures derrière l’écran. » Résultat : le planning n’est plus pensé en heures fixes, mais en jalons, objectifs et cycles de production.
Pour les RH, la question n’est donc plus « faut-il passer à l’hybride ? » mais « comment l’organiser intelligemment ? ». Cela suppose des outils collaboratifs performants, des règles de communication claires et des moments collectifs pour maintenir le lien d’équipe.
Génération Z : le choc des attentes
Les jeunes actifs, et particulièrement la génération Z, ne se reconnaissent plus dans le modèle du bureau à horaires fixes. Pour eux, l’équilibre vie pro / vie perso et la liberté d’organisation passent avant la contrainte horaire. Une phrase revient souvent : « Le travail se juge aux résultats, pas au temps passé devant un bureau. »
Cette génération recherche :
- Un management par la confiance, plutôt que par le contrôle horaire.
- Une organisation axée sur les résultats, pas sur la présence.
- La possibilité de travailler d’où ils veulent, quand ils veulent, tant que les objectifs sont atteints.
Faute d’adaptation, les entreprises risquent de voir leurs jeunes talents partir. De plus en plus de voix soulignent que « sans flexibilité, les salariés préfèrent aller voir ailleurs », en particulier dans les métiers de l’IT où la demande de profils est forte.
Vers la fin du 9h-18h ?
Dire adieu définitivement au 9h-18h serait exagéré. Certaines organisations continuent d’y trouver une stabilité et une prévisibilité précieuses. Mais dans de nombreux métiers, surtout dans l’IT, le modèle se transforme.
À la place, émergent des approches plus agiles :
- Des horaires « socles » pour garantir la collaboration.
- Des jours hybrides négociés collectivement.
- Un pilotage basé sur la livraison de valeur plutôt que sur le présentéisme.
Comme le disent de plus en plus de salariés : « Le 9h-18h n’est pas mort, il a simplement changé de visage. » Pour les directions RH, l’enjeu est clair : inventer un modèle attractif et durable, capable de concilier performance, bien-être et fidélisation des talents.
Clément Fradique
Le 9h-18h a longtemps rythmé la vie de bureau. Mais à l’heure du travail hybride et des nouvelles attentes des salariés, ce modèle est en passe de devenir obsolète. Dans l’IT, où la productivité se mesure davantage en livraisons qu’en heures de présence, la flexibilité n’est plus un luxe : c’est un impératif.

La flexibilité, nouvel atout RH
Le « 3 jours au bureau, 2 jours à distance » est devenu un classique, mais il ne s’agit que d’un modèle parmi d’autres. Certaines entreprises expérimentent des semaines alternées (une semaine sur site, une autre en télétravail), d’autres instaurent des plages de disponibilité communes, par exemple entre 10h et 16h, laissant le reste libre d’aménagement.
Dans l’IT, cette flexibilité fait sens : les développeurs, data analysts ou ingénieurs réseau travaillent souvent sur des tâches asynchrones. Comme on l’entend souvent dans les équipes : « Ce qui compte, c’est la livraison du projet, pas le nombre d’heures derrière l’écran. » Résultat : le planning n’est plus pensé en heures fixes, mais en jalons, objectifs et cycles de production.
Pour les RH, la question n’est donc plus « faut-il passer à l’hybride ? » mais « comment l’organiser intelligemment ? ». Cela suppose des outils collaboratifs performants, des règles de communication claires et des moments collectifs pour maintenir le lien d’équipe.
Génération Z : le choc des attentes
Les jeunes actifs, et particulièrement la génération Z, ne se reconnaissent plus dans le modèle du bureau à horaires fixes. Pour eux, l’équilibre vie pro / vie perso et la liberté d’organisation passent avant la contrainte horaire. Une phrase revient souvent : « Le travail se juge aux résultats, pas au temps passé devant un bureau. »
Cette génération recherche :
- Un management par la confiance, plutôt que par le contrôle horaire.
- Une organisation axée sur les résultats, pas sur la présence.
- La possibilité de travailler d’où ils veulent, quand ils veulent, tant que les objectifs sont atteints.
Faute d’adaptation, les entreprises risquent de voir leurs jeunes talents partir. De plus en plus de voix soulignent que « sans flexibilité, les salariés préfèrent aller voir ailleurs », en particulier dans les métiers de l’IT où la demande de profils est forte.
Vers la fin du 9h-18h ?
Dire adieu définitivement au 9h-18h serait exagéré. Certaines organisations continuent d’y trouver une stabilité et une prévisibilité précieuses. Mais dans de nombreux métiers, surtout dans l’IT, le modèle se transforme.
À la place, émergent des approches plus agiles :
- Des horaires « socles » pour garantir la collaboration.
- Des jours hybrides négociés collectivement.
- Un pilotage basé sur la livraison de valeur plutôt que sur le présentéisme.
Comme le disent de plus en plus de salariés : « Le 9h-18h n’est pas mort, il a simplement changé de visage. » Pour les directions RH, l’enjeu est clair : inventer un modèle attractif et durable, capable de concilier performance, bien-être et fidélisation des talents.
Clément Fradique