Vie au travail
La gestion des compétences en 2025 : anticiper les transformations du marché et des technologies
La gestion des compétences désigne la façon dont une organisation gère son capital humain et s’assure de l’adéquation entre les compétences et le savoir de chacun des collaborateurs. Depuis plusieurs années, elle est devenue un pilier stratégique incontournable pour les entreprises souhaitant aligner leur capital humain avec leurs objectifs de développement. Notamment en consistant à identifier, utiliser et développer les compétences techniques et comportementales des collaborateurs afin de répondre aux besoins actuels et futurs de l’organisation
Intégrée à divers aspects des ressources humaines tels que le recrutement, la formation, la gestion des talents et la paie, la gestion des compétences permet non seulement de développer le capital humain, mais aussi de renforcer l’engagement des collaborateurs et de favoriser l’innovation au sein de l’entreprise. En somme, une gestion efficace des compétences est essentielle pour anticiper les évolutions du marché, optimiser les performances individuelles et collectives, et assurer la pérennité de l’organisation dans un environnement en constante mutation. La gestion des compétences est un domaine en constante évolution qui fait face aux nombreuses avancés technologique et changements en entreprise, d’autant plus dans le domaine de l’IT.
La gestion de compétences dans l’IT en 2025
En 2025, la gestion des compétences dans le secteur de l’informatique (IT) revêt une importance stratégique pour les entreprises. Si toutes les compétences ont leur valeur, certaines se démarquent particulièrement par leur impact et leur nécessité dans un environnement technologique en constante évolution.
Les compétences techniques en tête
Parmi les compétences les plus recherchées, la cybersécurité occupe une place centrale. Elle constitue l’une des préoccupations majeures des entreprises, face à l’augmentation constante des menaces numériques. Le rapport annuel 2024 de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) en est une illustration frappante : 4 356 événements de sécurité et 1 361 incidents ont été recensés, soit une hausse respective de 15 % et 18 % par rapport à 2023. Ces chiffres témoignent de l’urgence de renforcer les équipes en experts en cybersécurité.
Parallèlement, la gestion des données (Data) est devenue un enjeu crucial. La capacité à collecter, analyser et valoriser les données est désormais indispensable dans tous les secteurs. Cette tendance est accompagnée d’une forte demande en compétences liées au Cloud computing, qui permet une infrastructure flexible et scalable, et à l’intelligence artificielle (IA), moteur d’innovation et d’automatisation.
L’importance croissante des compétences humaines
Bien que l’univers IT soit principalement technique, les compétences humaines ou soft skills gagnent en importance. Les méthodes de gestion de projet comme Agile et Scrum sont aujourd’hui incontournables. Elles favorisent une organisation collaborative, itérative et réactive, parfaitement adaptée aux projets numériques modernes.
Parmi les compétences transversales les plus demandées, on retrouve également :
- La gestion de projet, indispensable pour structurer les actions et atteindre les objectifs dans les délais impartis ;
- La capacité à suivre un cahier des charges, souvent complexe et détaillé dans l’univers IT ;
- Le respect des délais, élément clé de performance ;
- La collaboration intergénérationnelle, qui favorise l’enrichissement mutuel et la cohésion des équipes.
Souvent sous-estimée, la gestion des émotions joue pourtant un rôle fondamental. Elle permet de maintenir une communication fluide au sein d’équipes diversifiées, de gérer les conflits et de favoriser une meilleure connaissance de soi. Cette compétence émotionnelle renforce également la résilience individuelle face aux défis et au stress, fréquents dans les environnements IT dynamiques. Ces dernières années, un élément à fortement impacté la gestion des compétences en entreprises. Cet élément est tout simplement l’IA.
L’IA, levier stratégique pour la gestion des compétences en 2025
En 2025, l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme un outil central dans la gestion des compétences, tant dans le secteur privé que public. Selon une étude de Workday, 76 % des dirigeants français considèrent qu’une approche basée sur les compétences, soutenue par l’IA, favorise la croissance économique. L’IA permet notamment de simplifier les tâches répétitives, de prévoir les besoins futurs en compétences et de personnaliser les programmes de formation, améliorant ainsi la productivité et l’agilité organisationnelle.
Dans la fonction publique, une enquête menée par l’Ifop révèle que 32 % des agents anticipent un fort impact de l’IA sur leur activité professionnelle. Malgré cela, des freins subsistent, tels que le manque de temps, de moyens et de soutien hiérarchique, entravant l’amélioration des compétences. Néanmoins, une majorité d’agents encadrants (60 %) et encadrés (56 %) se déclarent prêts à utiliser des outils basés sur l’IA pour préparer leurs entretiens annuels, témoignant d’une ouverture à l’intégration de ces technologies.
Cependant, la requalification des talents reste une priorité souvent négligée par les conseils d’administration. Une analyse de la Revue Gestion souligne que, malgré l’impact croissant de l’IA et de l’automatisation, la requalification des employés et des gestionnaires est rarement intégrée aux priorités stratégiques des organisations. Cette négligence stratégique pourrait sérieusement compromettre la capacité des entreprises à s’adapter aux transformations économiques et technologiques en cours.
Ainsi, l’IA redéfinit la gestion des compétences en offrant des outils puissants pour anticiper les besoins et personnaliser les parcours professionnels. Toutefois, son intégration efficace nécessite une reconnaissance de son importance stratégique à tous les niveaux de gouvernance, afin de garantir la compétitivité et la pérennité des organisations dans un environnement en constante évolution.
Face à ces évolutions technologiques et organisationnelles, une question centrale se pose : comment la gestion des compétences va-t-elle continuer à évoluer dans les années à venir ? Entre automatisation croissante, montée en puissance de l’IA et transformations des modes de travail, il devient essentiel d’anticiper les défis de demain.
Quel avenir pour la gestion des compétences ?
L’avenir de la gestion des compétences s’inscrit dans un contexte de transformation profonde, marqué par l’intelligence artificielle, l’automatisation et la mutation des modes de travail. À l’horizon 2025 et au-delà, les organisations devront abandonner les modèles rigides pour adopter une approche plus souple, anticipative et centrée sur l’apprentissage continu.
L’intelligence artificielle va jouer un rôle central dans cette évolution. Elle permet d’analyser en temps réel les compétences disponibles, d’identifier les écarts à combler et de proposer des parcours de formation personnalisés. Grâce à elle, la gestion des talents devient plus prédictive et proactive, capable d’accompagner les collaborateurs dans l’évolution de leur métier ou dans une requalification stratégique.
Les entreprises ne devront plus uniquement se concentrer sur le recrutement de nouveaux talents, mais surtout sur le développement des compétences en interne. Cela implique de valoriser des aptitudes transversales telles que la curiosité, la capacité d’adaptation, l’esprit critique et la collaboration avec les nouvelles technologies.
La requalification des talents deviendra également un enjeu majeur. Face à l’obsolescence rapide de certaines compétences et à l’émergence de nouveaux métiers, il est essentiel de proposer des dispositifs d’accompagnement adaptés. La montée en puissance de la formation continue et des outils numériques permettra de répondre à ces besoins, à condition qu’ils soient intégrés à une véritable stratégie de gestion des ressources humaines.
Enfin, la gestion des compétences de demain reposera sur une alliance renforcée entre les entreprises, les institutions de formation, les pouvoirs publics et les individus. C’est dans cette logique collaborative que se construira une gestion des talents durable, inclusive et tournée vers l’innovation.
La gestion des compétences est aujourd’hui au cœur des préoccupations des entreprises, en particulier dans un monde professionnel bouleversé par l’accélération technologique. En 2025, elle ne peut plus se limiter à une approche administrative ou ponctuelle : elle devient un levier stratégique pour anticiper les mutations du marché, fidéliser les talents et stimuler l’innovation. L’intégration de l’intelligence artificielle, l’attention portée aux soft skills, ainsi que l’importance accordée à la formation continue et à la requalification traduisent une véritable révolution dans la manière dont les organisations envisagent leur avenir. Pour rester compétitives et humaines, elles devront construire une gestion des compétences évolutive, centrée sur l’individu autant que sur la performance collective.
Clément Fradique
La gestion des compétences désigne la façon dont une organisation gère son capital humain et s’assure de l’adéquation entre les compétences et le savoir de chacun des collaborateurs. Depuis plusieurs années, elle est devenue un pilier stratégique incontournable pour les entreprises souhaitant aligner leur capital humain avec leurs objectifs de développement. Notamment en consistant à identifier, utiliser et développer les compétences techniques et comportementales des collaborateurs afin de répondre aux besoins actuels et futurs de l’organisation
Intégrée à divers aspects des ressources humaines tels que le recrutement, la formation, la gestion des talents et la paie, la gestion des compétences permet non seulement de développer le capital humain, mais aussi de renforcer l’engagement des collaborateurs et de favoriser l’innovation au sein de l’entreprise. En somme, une gestion efficace des compétences est essentielle pour anticiper les évolutions du marché, optimiser les performances individuelles et collectives, et assurer la pérennité de l’organisation dans un environnement en constante mutation. La gestion des compétences est un domaine en constante évolution qui fait face aux nombreuses avancés technologique et changements en entreprise, d’autant plus dans le domaine de l’IT.
La gestion de compétences dans l’IT en 2025
En 2025, la gestion des compétences dans le secteur de l’informatique (IT) revêt une importance stratégique pour les entreprises. Si toutes les compétences ont leur valeur, certaines se démarquent particulièrement par leur impact et leur nécessité dans un environnement technologique en constante évolution.
Les compétences techniques en tête
Parmi les compétences les plus recherchées, la cybersécurité occupe une place centrale. Elle constitue l’une des préoccupations majeures des entreprises, face à l’augmentation constante des menaces numériques. Le rapport annuel 2024 de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) en est une illustration frappante : 4 356 événements de sécurité et 1 361 incidents ont été recensés, soit une hausse respective de 15 % et 18 % par rapport à 2023. Ces chiffres témoignent de l’urgence de renforcer les équipes en experts en cybersécurité.
Parallèlement, la gestion des données (Data) est devenue un enjeu crucial. La capacité à collecter, analyser et valoriser les données est désormais indispensable dans tous les secteurs. Cette tendance est accompagnée d’une forte demande en compétences liées au Cloud computing, qui permet une infrastructure flexible et scalable, et à l’intelligence artificielle (IA), moteur d’innovation et d’automatisation.
L’importance croissante des compétences humaines
Bien que l’univers IT soit principalement technique, les compétences humaines ou soft skills gagnent en importance. Les méthodes de gestion de projet comme Agile et Scrum sont aujourd’hui incontournables. Elles favorisent une organisation collaborative, itérative et réactive, parfaitement adaptée aux projets numériques modernes.
Parmi les compétences transversales les plus demandées, on retrouve également :
- La gestion de projet, indispensable pour structurer les actions et atteindre les objectifs dans les délais impartis ;
- La capacité à suivre un cahier des charges, souvent complexe et détaillé dans l’univers IT ;
- Le respect des délais, élément clé de performance ;
- La collaboration intergénérationnelle, qui favorise l’enrichissement mutuel et la cohésion des équipes.
Souvent sous-estimée, la gestion des émotions joue pourtant un rôle fondamental. Elle permet de maintenir une communication fluide au sein d’équipes diversifiées, de gérer les conflits et de favoriser une meilleure connaissance de soi. Cette compétence émotionnelle renforce également la résilience individuelle face aux défis et au stress, fréquents dans les environnements IT dynamiques. Ces dernières années, un élément à fortement impacté la gestion des compétences en entreprises. Cet élément est tout simplement l’IA.
L’IA, levier stratégique pour la gestion des compétences en 2025
En 2025, l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme un outil central dans la gestion des compétences, tant dans le secteur privé que public. Selon une étude de Workday, 76 % des dirigeants français considèrent qu’une approche basée sur les compétences, soutenue par l’IA, favorise la croissance économique. L’IA permet notamment de simplifier les tâches répétitives, de prévoir les besoins futurs en compétences et de personnaliser les programmes de formation, améliorant ainsi la productivité et l’agilité organisationnelle.
Dans la fonction publique, une enquête menée par l’Ifop révèle que 32 % des agents anticipent un fort impact de l’IA sur leur activité professionnelle. Malgré cela, des freins subsistent, tels que le manque de temps, de moyens et de soutien hiérarchique, entravant l’amélioration des compétences. Néanmoins, une majorité d’agents encadrants (60 %) et encadrés (56 %) se déclarent prêts à utiliser des outils basés sur l’IA pour préparer leurs entretiens annuels, témoignant d’une ouverture à l’intégration de ces technologies.
Cependant, la requalification des talents reste une priorité souvent négligée par les conseils d’administration. Une analyse de la Revue Gestion souligne que, malgré l’impact croissant de l’IA et de l’automatisation, la requalification des employés et des gestionnaires est rarement intégrée aux priorités stratégiques des organisations. Cette négligence stratégique pourrait sérieusement compromettre la capacité des entreprises à s’adapter aux transformations économiques et technologiques en cours.
Ainsi, l’IA redéfinit la gestion des compétences en offrant des outils puissants pour anticiper les besoins et personnaliser les parcours professionnels. Toutefois, son intégration efficace nécessite une reconnaissance de son importance stratégique à tous les niveaux de gouvernance, afin de garantir la compétitivité et la pérennité des organisations dans un environnement en constante évolution.
Face à ces évolutions technologiques et organisationnelles, une question centrale se pose : comment la gestion des compétences va-t-elle continuer à évoluer dans les années à venir ? Entre automatisation croissante, montée en puissance de l’IA et transformations des modes de travail, il devient essentiel d’anticiper les défis de demain.
Quel avenir pour la gestion des compétences ?
L’avenir de la gestion des compétences s’inscrit dans un contexte de transformation profonde, marqué par l’intelligence artificielle, l’automatisation et la mutation des modes de travail. À l’horizon 2025 et au-delà, les organisations devront abandonner les modèles rigides pour adopter une approche plus souple, anticipative et centrée sur l’apprentissage continu.
L’intelligence artificielle va jouer un rôle central dans cette évolution. Elle permet d’analyser en temps réel les compétences disponibles, d’identifier les écarts à combler et de proposer des parcours de formation personnalisés. Grâce à elle, la gestion des talents devient plus prédictive et proactive, capable d’accompagner les collaborateurs dans l’évolution de leur métier ou dans une requalification stratégique.
Les entreprises ne devront plus uniquement se concentrer sur le recrutement de nouveaux talents, mais surtout sur le développement des compétences en interne. Cela implique de valoriser des aptitudes transversales telles que la curiosité, la capacité d’adaptation, l’esprit critique et la collaboration avec les nouvelles technologies.
La requalification des talents deviendra également un enjeu majeur. Face à l’obsolescence rapide de certaines compétences et à l’émergence de nouveaux métiers, il est essentiel de proposer des dispositifs d’accompagnement adaptés. La montée en puissance de la formation continue et des outils numériques permettra de répondre à ces besoins, à condition qu’ils soient intégrés à une véritable stratégie de gestion des ressources humaines.
Enfin, la gestion des compétences de demain reposera sur une alliance renforcée entre les entreprises, les institutions de formation, les pouvoirs publics et les individus. C’est dans cette logique collaborative que se construira une gestion des talents durable, inclusive et tournée vers l’innovation.
La gestion des compétences est aujourd’hui au cœur des préoccupations des entreprises, en particulier dans un monde professionnel bouleversé par l’accélération technologique. En 2025, elle ne peut plus se limiter à une approche administrative ou ponctuelle : elle devient un levier stratégique pour anticiper les mutations du marché, fidéliser les talents et stimuler l’innovation. L’intégration de l’intelligence artificielle, l’attention portée aux soft skills, ainsi que l’importance accordée à la formation continue et à la requalification traduisent une véritable révolution dans la manière dont les organisations envisagent leur avenir. Pour rester compétitives et humaines, elles devront construire une gestion des compétences évolutive, centrée sur l’individu autant que sur la performance collective.
Clément Fradique