Vie au travail
Les erreurs fréquentes des managers IT (et comment les éviter)
Être un bon manager, c’est bien plus que piloter un projet. C’est aussi savoir mobiliser les énergies, donner du sens au travail collectif et créer un cadre propice à la performance. Dans le secteur IT, ces qualités sont essentielles, tant les défis sont techniques, humains et organisationnels. Mais malgré la bonne volonté, certaines erreurs de management restent fréquentes, et parfois lourdes de conséquences.

Une communication qui ne passe pas
Dans les équipes informatiques, où les rôles sont souvent très spécialisés, un manque de clarté dans les objectifs ou les consignes peut rapidement entraîner des malentendus et des retards. Beaucoup de managers supposent que leurs messages sont compris, sans prendre le temps de les reformuler ou de vérifier leur bonne réception. Une erreur d’autant plus critique que la pression est forte dans les environnements IT. Ce défaut de communication est à l’origine d’une grande partie des tensions, des erreurs de priorisation et des frustrations au sein des équipes. Savoir communiquer, c’est aussi savoir écouter, reformuler, donner du feedback et créer un espace de parole sain.
La formation, souvent sacrifiée
L’évolution rapide des technologies impose une mise à jour permanente des compétences. Pourtant, beaucoup de managers négligent encore la formation, qu’ils considèrent comme secondaire ou trop coûteuse. Cette vision à court terme peut nuire gravement à la performance des équipes. Selon un article de CIO Online, le manque d’investissement dans la formation est l’un des freins les plus répandus dans les projets IT. Cela se traduit par des équipes en retard sur les outils, une baisse de la qualité et une démotivation progressive. Intégrer la formation dans le pilotage global du service IT, c’est au contraire renforcer la stabilité, la productivité et l’innovation.
Le poids du contrôle excessif
De nombreux managers IT viennent du terrain technique. Ils ont codé, configuré, géré des incidents. Cette expertise est précieuse, mais elle peut aussi devenir un handicap quand elle conduit à vouloir tout maîtriser, tout valider, jusqu’à la moindre ligne de code. Le micro-management, s’il peut rassurer à court terme, devient rapidement contre-productif. Il freine l’autonomie des équipes, alourdit les prises de décision et crée une atmosphère de méfiance. Il est plus efficace de poser un cadre clair, d’énoncer les objectifs attendus et de laisser aux collaborateurs la liberté de proposer des solutions. C’est dans cette marge d’autonomie que naît l’innovation.
Négliger l’humain, une erreur stratégique
Dans un univers dominé par la technique, certains managers oublient que ce sont avant tout des personnes qu’ils dirigent. Ne pas reconnaître les efforts, éviter les sujets sensibles ou ignorer les conflits sont des erreurs fréquentes, aux conséquences parfois lourdes. Il en va de même dans la gestion des prestataires : lorsqu’ils sont perçus comme de simples exécutants, les relations se tendent et la qualité des livrables s’en ressent. Sur LinkedIn, plusieurs spécialistes en management IT soulignent l’importance d’une collaboration équilibrée avec les partenaires externes. Un bon manager sait entretenir des relations de confiance, qu’elles soient internes ou externes, et veille à valoriser les contributions, aussi discrètes soient-elles.
Les erreurs de management dans l’IT sont souvent les mêmes, mais leurs impacts peuvent être amplifiés par la complexité des projets et la technicité des métiers. Les éviter passe par plus d’écoute, plus de clarté et une réelle attention portée à l’humain. Car au cœur de chaque architecture informatique, il y a avant tout une équipe.
Clément Fradique
Être un bon manager, c’est bien plus que piloter un projet. C’est aussi savoir mobiliser les énergies, donner du sens au travail collectif et créer un cadre propice à la performance. Dans le secteur IT, ces qualités sont essentielles, tant les défis sont techniques, humains et organisationnels. Mais malgré la bonne volonté, certaines erreurs de management restent fréquentes, et parfois lourdes de conséquences.
Une communication qui ne passe pas
Dans les équipes informatiques, où les rôles sont souvent très spécialisés, un manque de clarté dans les objectifs ou les consignes peut rapidement entraîner des malentendus et des retards. Beaucoup de managers supposent que leurs messages sont compris, sans prendre le temps de les reformuler ou de vérifier leur bonne réception. Une erreur d’autant plus critique que la pression est forte dans les environnements IT. Ce défaut de communication est à l’origine d’une grande partie des tensions, des erreurs de priorisation et des frustrations au sein des équipes. Savoir communiquer, c’est aussi savoir écouter, reformuler, donner du feedback et créer un espace de parole sain.
La formation, souvent sacrifiée
L’évolution rapide des technologies impose une mise à jour permanente des compétences. Pourtant, beaucoup de managers négligent encore la formation, qu’ils considèrent comme secondaire ou trop coûteuse. Cette vision à court terme peut nuire gravement à la performance des équipes. Selon un article de CIO Online, le manque d’investissement dans la formation est l’un des freins les plus répandus dans les projets IT. Cela se traduit par des équipes en retard sur les outils, une baisse de la qualité et une démotivation progressive. Intégrer la formation dans le pilotage global du service IT, c’est au contraire renforcer la stabilité, la productivité et l’innovation.
Le poids du contrôle excessif
De nombreux managers IT viennent du terrain technique. Ils ont codé, configuré, géré des incidents. Cette expertise est précieuse, mais elle peut aussi devenir un handicap quand elle conduit à vouloir tout maîtriser, tout valider, jusqu’à la moindre ligne de code. Le micro-management, s’il peut rassurer à court terme, devient rapidement contre-productif. Il freine l’autonomie des équipes, alourdit les prises de décision et crée une atmosphère de méfiance. Il est plus efficace de poser un cadre clair, d’énoncer les objectifs attendus et de laisser aux collaborateurs la liberté de proposer des solutions. C’est dans cette marge d’autonomie que naît l’innovation.
Négliger l’humain, une erreur stratégique
Dans un univers dominé par la technique, certains managers oublient que ce sont avant tout des personnes qu’ils dirigent. Ne pas reconnaître les efforts, éviter les sujets sensibles ou ignorer les conflits sont des erreurs fréquentes, aux conséquences parfois lourdes. Il en va de même dans la gestion des prestataires : lorsqu’ils sont perçus comme de simples exécutants, les relations se tendent et la qualité des livrables s’en ressent. Sur LinkedIn, plusieurs spécialistes en management IT soulignent l’importance d’une collaboration équilibrée avec les partenaires externes. Un bon manager sait entretenir des relations de confiance, qu’elles soient internes ou externes, et veille à valoriser les contributions, aussi discrètes soient-elles.
Les erreurs de management dans l’IT sont souvent les mêmes, mais leurs impacts peuvent être amplifiés par la complexité des projets et la technicité des métiers. Les éviter passe par plus d’écoute, plus de clarté et une réelle attention portée à l’humain. Car au cœur de chaque architecture informatique, il y a avant tout une équipe.
Clément Fradique